On achète 2 Ford Falcon Wagon, la voiture la plus prisée des backpacks puisqu’elle est assez grande pour contenir le nécessaire pour vivre comme un vrai voyageur et camper confortablement.
On fait un pti check up au garage et là le garagiste m’apprend qu’il est impossible de voyager avec cette voiture, elle nécessite de nombreuses réparations.
Le garagiste me conseille de la revendre.
Petit hic ! Notre coloc s’arrête le 22 et nous avions prévu de partir travailler dans les terres pour gagner un peu d’argent suite à l’achat des voitures. Sophie nous aurait rejoins à son arrivée en février.
Pour moi, le seul moyen de vendre la voiture est de rester à Sydney, ce qui implique de trouver un nouveau logement.
Mes potes ayant vraiment besoin de travailler sont partis pour essayer de faire du fruitpicking.
Je me retrouve donc à Sydney, avec un anglais vraiment très bas, une voiture à vendre, seule et sans appart.
Heureusement, j’ai rapidement trouvé une coloc grâce à des amis brésiliens rencontrés auparavant.
J’emménage à Double Bay, quartier très chic et agréable de Sydney. Mes colocs sont 6 garçons, anglais, irlandais, écossais et brésiliens.
Ils m’encouragent pour la voiture et pour la recherche d’emploi. Ils prennent bien soin de moi, peut-être parce que je suis la seule fille de la maison. Leur soutien a été pour moi vraiment très important et je les apprécie pour ça et pour les agréables moments partagés avec eux, les soirées, les fous rires…
Humainement, j’ai appris énormément grâce à eux. Leurs aides et leurs soutiens restent pour moi une des choses que je retiendrais de ce voyage.
Mes colocs, pendant l'Australia Day !
3 jours après le départ de mes potes, je vend la voiture mais il semble difficile de les rejoindre.
Je décide donc de m’acharner à trouver du travail à Sydney. J’envoie des centaines de CV sur internet et je fais du porte à porte.
Je rencontre, grâce à une amie de mon oncle en France, 3 australiens très agréables : Petrie, Amy et François. Je reçois le soutien de ces personnes qui m’encouragent dans ma recherche d’emploi.
J’adore la mentalité des australiens. Je les remercie encore. Leur aide aura débouché sur un entretien dans un resto.
Mais, quelques jours plus tard, grâce à mon acharnement, j’obtiens un entretien dans un institut à Bondi Beach.
Tout se passe très bien, je suis embauché à plein temps et le salaire est assez intéressant.
Je sors enfin la tête de l’eau, je suis en coloc avec des personnes géniales, j’ai vendu la voiture et j’ai enfin trouvé du travail. Il ne me reste plus qu’à attendre Sophie et à souffler un peu…
Par Lucie
Sophy